NAVET, subst. masc.
Étymol. et Hist. Fin
xiies. (
Audigier, éd. O. Jodogne, 480: Hersoir menja
navéz et civotee); 1269-78 exprime une valeur minime (
Jean de Meun,
Rose, éd. F. Lecoy, 17878,
cf. Fr.
Möhren,
Le renforcement affectif de la négation par l'expr. d'une valeur minimale en a. fr., p.171); 1843
des navets! exprimant un refus (Ch.
Dupeuty et
P.Cormon,
Les cuisines parisiennes, vaudeville ds J.-M.
Klein,
Le Vocab. des moeurs [
...]
sous le second Empire, 1976, p.140); 1867 plur. peint. (
Delvau). Dér., à l'aide du suff.
-et*, de l'a. fr.
nef «navet» (1174-76
Guernes de Pont-
Ste-
Maxence,
St Thomas, 3617 ds T.-L.), issu du lat.
napus «navet».
Cf. le dér. en
-el (
-eau*) a. fr.
navel (
ca 1200
Graindor de Douai,
Antioche, éd. S. Duparc-Quioc, 1372; 1260 plur.
naviaus Etienne Boileau,
Métiers, 334 ds T.-L.: oignons, poiriaus,
naviaus...).