NAUFRAGER, verbe intrans.
Étymol. et Hist. [
Ca 1300
nauffragé «(d'une personne) qui a fait naufrage» (
Apollonius, éd. Ch. B. Lewis, XLIX ds
Rom. Forsch. t.34, 1915, p.43: comme tu fusses
nauffragé −ou faut-il lire
nauffrage, subst. masc. «naufragé», empr. au lat.
naufragus, fréquent au
xvies., v.
Hug.,
cf. FEW t.7, p.54b, note 1] av. 1526 «être en péril sur mer, risquer le naufrage» (
Jean Marot,
Rondeau, XIII ds
OEuvres de Cl. Marot... avec les ouvrages de J. Marot, t.5, La Haye, 1731, p.200: Comme les vens singlans en voille et tref Font
nauffragier souvent la pouvre nef); 1530
se naufrager «faire naufrage» (
Palsgr., p.573); 1531
naufrageant subst. «celui qui a fait naufrage» (
Rôles d'Oléron, d'apr.
R. Arveiller ds
Fr. mod. t.26, p.54); 1592-1608
naufrager (
Mém. sur Cordouan [Gironde] ds
Bibl. Ec. des chartes t.66, 1905, p.418); 1600
navire naufragé (
Histoire véritable de plusieurs voyages adventureux, Rouen, 30, d'apr.
R. Arveiller,
loc. cit., p.55); 1798
un malheureux naufragé (
Ac.). Dér. de
naufrage*; dés.
-er.