NAUFRAGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1414 [ms.
xves.] «perte d'un vaisseau en mer» (
L. de Premierf.,
Decam., B.N. 129, fol. 43 r
ods
Gdf. Compl.); 1461, févr.
droit de nauffraige (
Ordonnances des rois de France, t.XV, p.348);
naufrage est signalé comme mot rare par
Calvin,
Serm. sur la prem. à Timothée, 9 ds
Hug.;
2. 1501-04 fig. «destruction, ruine complète» (Destrées,
Vie de Ste Wenefrede, II, 394, éd. H. Petersen, p.74); 1559 (
Amyot,
Plutarque. Hommes illustres, Phocion, 1, éd. Gérard-Walter, t.1, p.487); 1643
faire naufrage au port «échouer alors que les difficultés paraissent vaincues» (
Corneille,
Menteur, V, 4). Empr. au lat.
naufragium «naufrage» fig. «ruine, destruction»; dans la langue médiév. jur. «droit d'épave, de naufrage» (881 ds
Nierm.).