NATAL, -ALE, adj.
Étymol. et Hist. Av. 1514
sa maison natale (
J. Lemaitre de Belges,
Couronne margaritique ds
Œuvres, éd. J. Stecher, t.4, p.29); 1584
pays nataux (
Du Bartas,
2eSemaine, Colonies, p.253 ds
Hug.);
id. natelle terre (
Id.,
op. cit.,
Capitaines, p.483,
ibid.). Empr. au lat.
natalis adj. «de naissance, relatif à la naissance»:
dies, locus natalis.
Natalis dies et, par substantivation
natalis «jour de la naissance, jour anniversaire» dans la lang. class., qui a désigné dans la lang. eccl., outre la Nativité du Christ (
natalis Christi; v.
Noël), la fête d'un martyr, d'un saint, jour anniversaire de sa mort, c'est-à-dire de sa naissance à la vie éternelle (v.
Aug.,
Serm., 310, 9 ds
Blaise Lat. chrét.:
ut natales vocet pretiosas martrum mortes), de là la désignation des fêtes relig.: lat. médiév.
natale «fête annuelle»
viies.,
Sacramentaire de Gélase ds
Nierm.; plur.
natales «les quatre principales fêtes liturgiques»
xiies. ds
Nov. gloss.; d'où l'empr. a. fr.
natal, subst. masc., plur.
nataus 1241 ds
Gdf.,
cf. 3
equart
xiiies. Jeu-parti,
Jean Bretel à
Lambert Ferri ds
A. Långfors,
Rec. gén. des jeux-partis, LII, 35, p.196.