NAISSANCE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. Début
xiies. «origine par le sang, extraction (d'une personne)» (
Benedeit, St Brendan, éd. E. G. R. Waters, 20); spéc. 1651 «illustre origine, noblesse» (
Corneille,
Nicomède, I, 2);
2. début
xiies. [ms.] «venue au monde [d'une personne]» (
St Alexis, éd. Chr. Storey, prol.); 1130-40 (
Wace, Conception N.-D., éd. W. R. Ashford, 144);
ca 1165
prendre naissance (
Benoît de Ste-Maure, Troie, 23164 ds T.-L.);
3. 1670 relig. [
la grâce de la]
seconde naissance «la régénération par le baptême» (
Pascal, Pensées, 674, éd. J. Chevalier ds
Œuvres, p.1299).
B. 1. Ca 1200 «moment où commence, où apparaît quelque chose» (
Dialogues St Grégoire, 257, 14 ds T.-L.: devant la
naissence del soloilh [ante solis ortum]);
2. id. «début, origine» (
Homélies de St Grégoire sur Ezéchiel, 5, 7,
ibid.);
3. 1561 archit. (
Delorme, Inventions, 52 v
ods
Quem. DDL t.4: la
naissance des poutres);
4. 1770-83 anat. (
Buffon, Oiseau., t.12, p.379 ds
Littré: la
naissance de la gorge [d'un oiseau]). Dér. de
naître* d'apr. le lat.
nascentia «naissance».