NAÏVETÉ, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1240-80 «caractère naturel, véritable; vérité» (
Baudouin de Condé,
Dits et contes, 151, 7 ds T.-L.);
2. 1579 «caractère de ce qui est pur, simple; pureté, simplicité» en parlant du langage (
Estienne,
Precellence, Au lecteur, p.21 ds
Hug.); 1580 (
Montaigne,
Essais, II, IV, éd. A. Thibaudet et M. Rat, p.344: Je donne ... la palme à Jacques Amiot ... pour la
naïfveté et la pureté du lang.);
3. 1615 «caractère, qualité d'une personne naturelle, simple et sans artifice» (
Malherbe,
Poésies, XV,
Paraphrase du psaume VIII, 10 ds
Œuvres, éd. L. Lalanne, t.1, p.62).
4. 1680 «simplicité niaise» (
Rich.);
id. dire des naïvetez (
ibid.). Dér. de
naïf*; suff.
-eté*.