NÉFASTE, adj.
Étymol. et Hist. Ca 1355
(jours) nefaustes «(jours) où il est défendu par la religion de vaquer aux affaires publiques» (
Bersuire,
Tite-Live, ms. Ste-Gen., f
o14d ds
Gdf. Compl.); 1535
néfaste «
id.» (
G. de Selve,
Vies de Plutarque, 38 v
o, édit. 1547 ds
Delb. Notes mss); 1831 p.ext. «qui a des conséquences fâcheuses» (
Michelet,
Hist. romaine, t.1, p.19). Empr. au lat.
nefastus (
dies) (de
ne négation et
fas «ordre, permission des dieux; droit divin», v.
faste1), proprement «non autorisé par la loi divine ou par le droit religieux» d'où «(jour) durant lequel un jugement ne peut être rendu» et p.ext. «funeste, maudit».