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NÉANTIR, NÉANTISER, verbe trans.
Étymol. et Hist. I. Néantir A. fin xives. niantir (Gloss. Aalma, 8005 ds Roques t.2, p.274: nichilo, las: niantir c'est faire d'auques neant); fin xive-début xves. noiantir (Cathol., ms. Bibl. nat. lat. 17881 ds Gdf.); 2 ex. au xvies. (Hug.), très rare. B. 1931 philos. (A. Koyré, cr. de M. Heidegger, Was ist Metaphysik? ds Nouv. R. fr., mai, p.752: ... l'être ne disparaît pas pour et dans l'angoisse. Il n'est nullement ,,détruit``; mais s'il est là encore, il l'est ensemble avec le néant qui le pénètre et qui l'ébranle dans son être. Le néant ,,néantit``1, Note 1: Je m'excuse du néologisme; je l'emploie pour traduire nichten, réservant anéantir pour vernichten). II. Néantiser 1936 philos. (N. Berdiaeff, Destin de l'homme dans le monde actuel, p.31, Stock: l'homme est pétri d'angoisse de même que l'existence pour Heidegger est déterminée par la mort. Le néant néantise [en note: Das Nichts nichtet]); 1943 se néantiser (Sartre, Être et Néant, p.58: Le verbe ,,se néantiser`` a été conçu pour ôter au Néant jusqu'au moindre semblant d'être). I dér. de néant*; dés. -ir. En B, employé pour traduire l'all. nichten, philos., spéc. 1929, M. Heidegger, op. cit., 11eéd., Frankfurt, 1975, p.36: Das Nichts nichtet. II dér. de néant*; suff. -iser*; employé également pour traduire l'all. nichten.