MOURRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. Av. 1527
Morre (
C. Marot,
Epitaphe VI ds
Œuvres diverses, éd. C. A. Mayer, p. 195); 1534
mourre (
Rabelais,
Gargantua, chap. 20, éd. R. Calder, M. A. Screech, V. L. Saulnier, p. 136). Empr. à l'ital.
mor(r)a, att. comme terme de jeu dep. le
xives. (d'apr.
DEI), prob. issu de l'ital. dial. du sud
morra « troupeau » (parce que les doigts levés par les joueurs font penser aux membres d'un petit troupeau) lui-même à rapprocher de l'ital.
mor(r)a, sicilien
murra « tas de pierres, grand rocher », du type prérom. *
mŭrr- (
cf. moraine et
G. Rohlfs ds
R. Ling. rom. t. 2, p. 294). V.
FEW t. 6, 3, p. 237.