MOUDRE, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1135 part. passé
fers moluz «bien aiguisé» (
Couronnement Louis, éd. Lepage, réd. A B, 1229);
2. a) ca 1165
or molu «réduit en poudre et servant à la dorure sur bois ou métaux» (
Benoît de Sainte-
Maure,
Troie, éd. L. Constans, 8682);
b) 1174 «broyer du grain» (
Garnier de Pont-Sainte-Maxence,
St Thomas, éd. E. Walberg, 224); 1260
moudre le blé (
E. Boileau,
Métiers, éd. R. de Lespinasse et F. Bonnardot, II, 10, var.);
3. 2
emoitié
xiiies. part. passé «endolori par les coups reçus» (
La Saineresse ds
Recueil gén. des fabliaux, éd. A. de Montaiglon et G. Raynaud, t.1, p.291). Du lat.
molere «moudre, tourner la meule».