MOUILLEUR, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1576 «celui qui mouille» (
Sasbout, Dict. flameng-françoys ds
Fonds Barbier: Netter,
mouilleur, ramoiteur), attest. isolée;
2. a) 1831 mar. «appareil facilitant le mouillage des ancres» (
Will.):
b) 1914
mouilleur de mines (
Lar. mens. t. 3,
Bulletin de la guerre, du 31 juillet au 14 août: un bateau allemand, le
Königin-Luise, mouilleur de mines);
3. 1874 subst. «appareil servant à mouiller les feuilles de tabac» (texte ds
Littré Suppl. 1877); 1875 adj.
cylindre mouilleur (
J.O., 29 nov., p. 9801,
ibid.).
4. 1903 «appareil servant à humecter les étiquettes, les timbres» (
Nouv. Lar. ill.);
5. 1932 impr. (
Villon, Dessin. et impr. lithogr., p. 32);
6. 1963 «récipient servant à humecter le linge avant le repassage» (
Lar. encyclop.). Dér. de
mouiller*; suff.
-eur2*. Au sens 2 b,
cf. angl.
mine-layer (1909 ds
NED Suppl.2) et fr.
mouille-mines (1915,
Lar. mens. t. 3, p. 487a-b).