MOUILLAGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Mar.
a) 1654 «lieu où mouillent les navires» (P.
du Tertre, Hist. gén. des isles de S. Christophe, p.122 ds
Arv., p.343);
b) 1823 «manoeuvre exécutée pour jeter l'ancre» (
Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t.1, p.33: les préparatifs du
mouillage);
c) 1931
mouillage de mines (
Lar. 20e);
2. a) 1723 «façon qu'on donne aux cuirs en les mouillant pour certains apprêts» (
Savary des Bruslons, Dict. universel de comm.);
b) 1780
mouillage des étoffes (
Lett. pat., 4 juin, art.10 ds
Littré);
c) 1840 «action de mouiller l'orge pour le faire germer» (
Ac. Compl. 1842);
d) 1874 tiss. «action d'humecter les mauvaises chaînes de soie» (
Lar. 19e);
e) 1932 impr. (
Villon, loc. cit.);
f) 1963 papet. (
Lar. encyclop.);
3. a) 1839 «addition d'eau dans le vin, l'alcool» (
Comm.:
mouillage des liquides spiritueux);
b) 1895 «addition d'eau dans le lait» (
Pouriau, loc. cit.);
4. 1958 écon.
mouillage du capital (
Romeuf). Dér. de
mouiller*; suff.
-age*. Au sens 4, trad. de l'anglo-amér.
watering of stock (1884 ds
NED), formé sur
to water the capital «diluer le capital (d'une société)» (1870 ds
NED et
DAE).