MOTION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1225 «mouvement» (
Gautier de Coinci, Mir. Vierge, éd. K. Koenig, II Mir 21, 307); spéc.
xves.
mocion de terre «séisme» (
Chron. et hist. saint. et prof., Ars. 3515, f
o67 v
ods
Gdf.);
b) 1360 (
Archives du Nord, B 1596, fol. 44 ds
IGLF: qui ceulx de la ville ne se devront jamais armer ne faire
mocions ne conspirations contre Monseigneur de Flandres);
2.1775 pol. (
Journ. de Bruxelles, 15 déc., III, p.477 ds
Proschwitz Beaumarchais, p.271). Empr. au lat.
motio «mouvement» d'où «impulsion» et «insurrection, révolte» (
cf. Nierm.). au sens 2, le terme a été repris à l'angl.
motion empr. au fr., attesté dep. le
xives. et qui, à partir du sens de «impulsion, incitation», prit celui de «suggestion, proposition», notamment «proposition formelle faite dans une assemblée délibérative» (1579-80 ds
NED).