MORBIDE2, adj.
Étymol. et Hist. 1690 beaux-arts (
Fur.). Empr. à l'ital.
morbido «mou, souple, malléable» (dep. le
xiiies.,
Giamboni ds
Batt.), aussi «beau, harmonieux, délicat» (surtout à propos du corps ou du visage des femmes ou des enfants;
id.,
Guittone d'Arezzo,
ibid.), d'où «qui se caractérise par le raffinement des coloris, ou l'harmonie des proportions» (à propos des oeuvres d'art, dep. 1550,
Vasari,
ibid.), du lat.
morbidus (
morbide1*) qui prit aux
viiie-
ixes. le sens de «mou, souple» (d'apr.
DEI).