MONTAGNE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 «importante élévation de terrain» (
Roland, éd. J.Bédier, 6);
2. Ca 1100
les, la montagne(s) «zone, région de forte altitude» (
ibid., 2040);
3. 1644 fig. «amas, amoncellement» (
Corneille,
Pompée, I, 1);
4. 1761
montagne «(dans les Alpes) pâturage de haute altitude, appartenant à une collectivité ou à un particulier» (
Mém. de la Société oeconomique, 388 ds
Pierreh.);
5. 1792
la Montagne «les bancs les plus élevés de l'assemblée conventionnelle, où siégeaient les députés de gauche» (
Brunot t.9, p.631, note 3);
6. a) 1816
Montagnes russes «élévation naturelle ou artificielle du haut de laquelle on se laisse glisser en traîneau sur un chemin uni» (
Maine de Biran,
Journal, p.237);
b) 1945 «suite de montées et de descentes» (
Sartre,
Sursis, p.120). Du b. lat.
montanea, fém. subst. de l'adj. b. lat.
*montaneus, lat. class.
montanus «relatif à la montagne».