MONITOIRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1414 adj. «qui sert à avertir» (L.
de Premierf., Decam., Richel. 129, f
o80 v
ods
Gdf.); 1456
lettres monitoires (
Lettre de Charles VII, 8 juin ds
Ordonnances des rois de France, t.14, p.399); 1547 subst.
monitoire (
Du Fail, Propos rustiques, éd. J. Assézat, t.1, p.99). Empr. au lat.
mŏnĭtōrius «qui donne un avertissement (de la foudre)», dér. de
monitor, v.
moniteur, également att. en lat. médiév. comme subst. neutre
monitorium «précepte» (
ca 840 ds
Nierm.) et dans le syntagme
littere monitorie (1220 ds
Latham).