MONITEUR, -TRICE, subst.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1455 «personne qui avertit, donne des conseils» (
J. Miélot, Advis directif ds
Chevalier Cygne, éd. Reiffenberg, t.1, p.241) − 1671,
Pomey; à nouv. 1765 (
Encyclop. t.10);
2. 1899 sports (Statuts de l'Union des Sociétés françaises de Sports Athlétiques
in Alm. du drapeau pour 1900, 225 ds
Quem. DDL t.15);
3. 1789 titre d'un journal paru dep. le 5 mai;
4. 1960 «appareil de surveillance électronique» (
Charles). Empr. au lat.
monitor «celui qui conseille; celui qui avertit, met en garde», formé sur le supin
monitum, de
monere «avertir». 4 est la forme francisée, correspondant à l'angl.
monitor, v. ce mot.