MONARQUE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1370-72
monarch (
Oresme,
Ethiques, éd. A. D. Menut, livre III, chap.14, note1: ... les roys qui sont
monarchs en leurs royaumes); 1372-74 adj.
monarche (
Id.,
Politiques, éd. A. D. Menut, p.315, f
o273 v
o);
ca 1480 subst. (
Myst. du V. Testament, éd. J. de Rothschild, 11509); 1548 subst.
monarque (
Th. Sebillet,
Art poétique françoys, éd. F. Gaiffe, p.162). Empr. au gr.
μ
ο
́
ν
α
ρ
χ
ο
ς «souverain» adj. et subst., formé de μ
ο
ν(o)-, de μ
ο
́
ν
ο
ς «seul, unique» et de -α
ρ
χ
ο
ς, de α
̓
ρ
χ
ο
́
ς «celui qui conduit», d'où «guide» et «chef», de α
̓
ρ
χ
ω «guider» d'où «commander»;
cf. le lat. tardif
monarchus «monarque, chef unique» (
vies. ds
Latham); on trouve aussi
monarche «monarchie» comme subst. fém. (fin
xiiies.,
Jean de Meun,
Testament, 919 ds
Rose, éd. Méon, t.4, p.47).