MOLARD1, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1840 (
Ac. Compl. 1842:
Molard s.m. − V. lang. − Hauteur; tertre; éminence). Terme d'orig. fr.-prov., att. en a. bressan fin
xiiie-début
xives. (Terrier de la sirerie de Bâgé ds
Doc. ling. du midi de la France, éd. par P. Meyer, 1909, p. 30), issu du lat.
molaris, adj. dér. de
mola «meule» (v.
molaire) subst. au sens de «grosse pierre, rocher», att. en lat. médiév. au sens de «butte, tertre» dans la région du domaine fr.-prov. dep. le
xies. (
cf. Du Cange; v.
P. Gardette,
Franco-provençal molar «tertre, talus, tas de pierres, montagne» ds
Studi in onore di Angelo Monteverdi, Modène, 1959, pp. 254-268 et
R. Ling. rom. t. 23, 1959, pp.373-380).