MITIGER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1355 «apaiser, calmer (une personne)» (
Bersuire, Tit.-Liv., B.N. 20312ter, f
o90 v
ods
Gdf. Compl.); 1558 dr.
mitiguer la peine (
Seyssel, Hist. de Louys XII, p.83 ds
Hug.); 1714 part. passé subst.
les mitigés «ceux qui ont des opinions modérées» (
Fénelon, Lettre à Mxxx, 20 janv. ds
B. de l'Inst. genevoix, t.36, p.462);
2. 1850 «varier, rendre moins uniforme» (
Balzac, loc. cit.);
3. 1893
mitigé de «mêlé, mélangé»
(
Courteline, Ronds-de-Cuir, II, p.45);
4. 1574 «devenir moins pénible (d'une affaire)» (
E. Cosmopolite, Premier dialogue du réveille-matin des Français, 65 ds
FEW t.6, 2, p.182b). Empr. au lat.
mitigare «amollir, rendre doux, calmer».