MIRE1, subst. fém. Étymol. et Hist. A.1325 «image idéale, modèle» ( Watriquet de Couvin, Miroir aux dames, 1254 ds Dits, éd. A. Scheler, p.40). B. 1. 1552 prendre sa mire (contre) «prendre sa visée» ( Rabelais, Quart Livre, chap.62, éd. R.Marichal, p.249); 1562 «visée, action de viser» ( Du Pinet, Trad. Pline, VI, 30 ds Gdf. Compl.); 2. a) 1611 «bouton de visée d'une arme à feu» ( Cotgr.); b) 1600-30 «repaire, objet pris comme cible pour ajuster la direction d'un tir» ( D'Auvigné, Histoire universelle, I, 167 ds Littré); c) 1668 point de mire ( Journal des Savants, 201 d'apr. FEW t.6, 2, p.154b); 1812 point de mire au fig. ( Boiste); d) 1800 ligne de mire ( Brisson, Traité élémentaire ou Principes de phys., 3 eéd., an VIII, t.1, n o169, p.134); e) 1806 «signal fixe (jalon, disque) servant à déterminer une direction par une visée» ( Brio et Arago, Inst. Mém. Scienc., 1 ersemestre, p.306 ds Littré); f) 1890 cran de mire ( Ledieu, Cadiat, Nouv. matér. nav., p.22). A déverbal de mirer*. B empr. à l'ital. mira att. dep. le xives. au sens de «but, cible» puis «visée, dispositif permettant d'ajuster un tir» ( cf. Batt.) subst. verbal de mirare de même orig. que le fr. mirer*.
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