MINQUE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1540
mincq (doc., Arras ds
Gdf. t.5, p.333b,
s.v. min); 1867
minque (Ch.
de Coster, loc. cit.). Empr. au flam.
(visch)minke «lieu où l'on vend le poisson en gros», prob. dér. de
minken «mutiler, diminuer» (peut-être p. allus. au mode de fixation des prix); le flam. connaît également
vischmijne, issu du cri
mijn «le mien, à moi», empr. en m. fr.:
min «cri poussé par un marchand qui désire se faire adjuger un poisson» (1406, Arch. Lille, BB1, n
o374, f
o139 v
ods
IGLF);
cf. encore le néerl.
mijnen «acheter aux enchères», également dér. de
mijn.