MINEUR3, -EURE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. 1. a) 1342
mineur subst. «le plus petit» (
Renart contre-fait, éd. G. Raynaud et H. Lemaître, 1818); 1535 adj. «moindre que» (
M. d'Amboise, Le Babilon, f
o14 r
o); 1549
Asie Mineur (
Est.); 1696 financier de noblesse mineure (
Regnard, Le Joueur, IV, 9 ds
Littré);
b)1437
mineur subst. «celui, celle qui n'a pas atteint l'âge prescrit par les lois pour disposer de sa personne» (
doc. ds
Gdf.); 1497
enfant mynoir (
doc., ibid.); 1461
mineur d'ans adj. «mineur» (
doc., ibid.);
2.a)ca 1350
mineur «religieux de l'ordre de saint François d'Assise» (
G. Le Muisit, Poésies, éd. Kervyn de Lettenhove, t.2, p.287); fin
xives.
frère meneur (
Froissart, Chroniques, éd. S. Luce, t.1, p.193, 18); 1680
les quatre mineurs «les quatre petits ordres de la hiérarchie ecclésiastique (portier, lecteur, exorciste, acolyte)» (
Rich.); 1690
ordres mineurs (
Fur.);
b) 1636
excommunication mineure (
Monet);
3.1671
tierce mineure (
Pomey); 1680
mode mineur (
Rich., s.v. mode). Empr. au lat.
minor, comparatif de
parvus «petit» (v.
moindre).