MIGNONNET, -ETTE, adj. et subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1480 adj. et subst. «joli, gentil» (
Guillaume Coquillart,
Monologue du puys, éd. M. J. Freeman, 246 et 16);
ca 1480 subst. terme fam.
ma mignonnecte (
Myst. du V. Testament, éd. J. de Rothschild, 27784);
2. 1697 subst. fém.
mignonette «étoffe» (
A. Renaud,
Maniere de parler la lang. fr., p.24); 1699 «dentelle» (
Le Mercure Galant in Mrs. Palliser
Hist. Lace − 1865 − 31 note ds
NED); 1721 «œillet» (
Trév.); 1750 «poivre concassé» (
Briand,
Dict. des alimens, vins et liqueurs, t.2, p.342 ds
Quem. DDL t.13); 1740 typogr. (
Ac.); 1840 «petit papillon de nuit» (
Ac. Compl. 1842); 1893 «gravillon (
DG). Dér. de
mignon*; suff.
-et,
-ette*.
Cf. l'adj. a. fr.
mignotet xiiies. (
Moniot de Paris,
Chans., éd. Holger Petersen Dyggve, XLVI, 6 ds
Mém. de la Sté néo-philologique, t.13, p. 209).