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MIÈVRE, adj.
Étymol. et Hist. 1. a) Mil. xiiies. mievre «léger, volage» (J. de Thuin, Jules César, 176, 5 ds T.-L.); b) 1288 «vif et malicieux» (Jacquemard Gielée, Renart le Nouvel, éd. H. Roussel, 2526); c) 1673 «qui a de la vivacité, mêlée de quelque malice (surtout en parlant des enfants)» (Molière, Malade imaginaire, II, 5); 2.1801 «doué d'une affectation puérile, d'une gentillesse prétentieuse (en parlant d'une oeuvre d'art)» (Mercier Néol.). Prob. issu de l'a. scand. snaefr «rapide, leste, agile» (cf. l'a. fr. esmievre «empressé» ca 1210, La Patrenostre a l'userier ds Parodies de thèmes pieux dans la poésie fr. du Moyen Âge, éd. E. Ilvonen, I, 48) et le norm. nièvre «qui a de la vivacité mêlée de quelque malice (en parlant d'un enfant)» 1694 Mén.; l'm viendrait d'une accommodation de l'n à v.