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MESSE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 2emoitié xes. (St Léger, éd. J. Linskill, 82: Missae cantat); ca 1170 messe del Saint Esperite; soner, oïr la messe (Chrétien de Troyes, Erec, éd. M. Roques, 701; 6826, 6828); xives. grant messe (Watriquet de Couvin, 374, 46 ds T.-L.); 1564 fig. chanter messe a (qqn) «maltraiter (quelqu'un)» (Rabelais, Cinquième livre, 12 ds Hug.); 2. 1690 «honoraire d'une messe» (Fur.); 3. 1740 (Ac.: on dit qu'Un musicien a fait une belle messe). Du lat. chrét. missa (part. passé fém. subst. de mittere «laisser aller, renvoyer») «congé après un office» (1remoitié ves. Peregrinatio Aetheriae, 24, 11), spéc. «renvoi des catéchumènes après les premières prières et le sermon» (fin ive-début ves. St Augustin, Serm., 49, 8), «renvoi des fidèles à la fin de la messe» (Peregr. Aether., 31, 5; cf. ite missa est, Ord. rom., I, fin viies.), «le saint sacrifice de la messe» ([à partir de l'offertoire] fin ives. St Ambroise, Ep., 20, 4; «la messe» en gén. Peregr. Aether., 27, 8), v. Blaise Lat. chrét., TLL s.v.; Archéol. chrét. En b. lat. jur., missa signifie «action de laisser partir, congé» (1remoitié ves. Code théodosien, 6, 26, 3 ds TLL).