MERCIER, -IÈRE, subst.
Étymol. et Hist. 1. [Fin
xies.
mercier «celui qui importe des étoffes, etc., principalement d'Orient» (
Raschi, Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t.1, n
o700)] 1
erquart du
xiiies.
merchier «marchand du corps de la mercerie, qui a le droit de vendre toute sorte de marchandises» (
Reclus de Molliens, Miserere, 86, 12 ds T.-L.);
2. 1243
mersière subst. fém. «marchande qui vend de la menue mercerie» (
doc. ds
Gdf., s.v. mercier); 1497
mercier subst. masc. (
doc. ds
La Curne, s.v. mercerie). Dér. de l'a. fr.
merz «marchandise» (fin
xes.,
Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 87), du lat.
merx, mercis, de même sens;
cf. ital., port.
merce et pour le sens 2 l'a. prov.
mercer att. au
xiies. (
Rayn. t.4, p.210).