MENIN, -INE, subst.
Étymol. et Hist. 1. 1606 «jeune personne au service d'une maison princière espagnole» (
Saint-
François de Sales,
Œuvres, éd. Dom B. Mackey et P. Natavel, t.13, p. 189);
2. 1690 «jeune gentilhomme attaché à la personne du Dauphin (en France)» (M
mede Sévigné, Lettre du 23 avril ds
Corresp., éd. J. Duchêne, t.3, p.872). Empr. à l'esp.
menino, menina «gentilhomme ou demoiselle attaché(e) au service d'un prince ou d'une princesse d'Espagne» (
xvies. ds
Cor.-
Pasc., s.v. menique, p. 347a), lui-même empr. au port.
menino «enfant» (
xiiies. ds
Mach.3), dér. du rad.
men-, qui évoque la petitesse.