MÉMORANDUM, MEMORANDUM, subst. masc.
Étymol. et Hist. ,1. 1777 «écrit rappelant (notamment en diplomatie) un ensemble de renseignements essentiels sur un sujet donné» (
Beaumarchais,
Cour. de l'Europe, 28 nov., II, p.415, discours de lord Shelburne ds
Proschwitz Beaumarchais, p.265); spéc. 1780 «note recueillant les termes essentiels d'un accord ou d'un traité» (
Id.,
ibid., 21 mars, VII, p.180,
ibid., 266);
2. a) 1831 «recueil de notes, de divers renseignements qu'on ne veut pas oublier» (
Musset,
loc. cit.);
b) 1840 p. méton. (
Ac. Compl. 1842:
Mémorandum [...] petit cahier sur lequel on inscrit ces choses);
3. 1903 (
Nouv. Lar. ill.: Memorandum [...] Comptab. Ordre d'achat de marchandises rédigé par le commerçant et remis par ses commis aux fournisseurs). Mot lat., subst. neutre sing. de
memorandus,
-a, -um «qui doit être rappelé», gérondif de
memorare «rappeler, évoquer»; l'usage du terme est att. en a. gasc. (1399,
Archives municipales de Bayonne, 397 d'apr. K.
Baldinger ds
R. Ling. rom., t.20, p.82); att. en angl. dep. le
xves., usité notamment pour désigner les termes d'un accord ou d'un contrat et dans la diplomatie (
cf. NED), il a pu être empr. par Beaumarchais.