MEC, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1821
mecque «chef» (
Ansiaume ds
Esn.);
b) 1827
mec «bon Dieu» (
Monsieur comme il faut, [1
reet 2
eéd.], p.36);
2. 1848 «individu quelconque» (
Pierre [éditeur],
Argot et jargon ds
Esn.);
3. a) 1870 «souteneur» (
Poulot, loc. cit.);
b) 1882 «gars solide» (d'apr.
Esn.). Mot d'orig. obsc. (
Esn.).
Guir. Lex. fr. Étymol. obsc. 1982 propose d'y voir la conj.
mais que qui introduit une conditionnelle, une concessive, etc. et que l'on trouve substantivé dans certains dial. (Quercy:
mesque «motif»,
douna per mès-que «donner pour motif»). Cette accept. serait à l'orig. du sens «qui fait l'important» et sur le modèle de
M. Vetto,
MlleJ'Ordonne on aurait formé un
M. Mecque désignant un personnage important. 3 a est peut-être à rapprocher de l'arg.
mac*.