MAXIMUM, subst. masc. et adj.
Étymol. et Hist. 1. 1706 «valeur d'une fonction supérieure à celles qui la précèdent ou la suivent immédiatement» (
Hist. de l'Ac. des sc.,
Mém. de mathématique et de phys., éd. 1731, p.26);
2. a) 1751 «valeur la plus grande atteinte par une quantité variable» (
Encyclop. t.2, p.174b,
s.v. beau);
b) 1830 adj. «qui constitue un maximum» (
Cauchy,
Œuvres compl., t.2, p.135);
c) α) 1846
au maximum «tout au plus, dans le meilleur des cas» (
Balzac,
Splend. et mis., p.471);
β ) 1906 «au plus haut degré» (
Pt Lar.);
3. 1793 «prix limite au-dessus duquel la loi interdit de vendre certaines marchandises ou denrées alimentaires» (Convention nationale, 18 avr. ds
Moniteur universel, 20 avr.: Nous venons demander (...) la fixation du
maximum du prix du blé dans toute la République);
4. a) 1810 dr.
maximum (d'une peine) (
Gazette nationale ou le Moniteur universel, 19 févr., p.203c: lorsque l'auteur encourt le
maximum des travaux forcés à tems, le complice peut n'être condamné qu'au
minimum);
b) 1857
maximum «maximum d'une peine» (
Flaub.,
loc. cit.). Empr. au lat.
maximum, neutre pris substantivement de
maximus «le plus grand», superl. de
magnus «grand». D'abord limité au vocab. sc., le mot s'est répandu en fr. par la loi sur le maximum du prix des grains (
Brunot, t.9, p.1174).