MAXIME, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1330 scolast. (
Guillaume de Digulleville,
Pèlerinage vie hum., 2973 ds T.-L.);
2. ca 1485 «règle de conduite, appréciation ou jugement d'ordre général» (
Myst. du V. Testament, éd. J. de Rothschild, 5375);
3. 1657 «formule lapidaire énonçant un jugement d'ordre général» (
Pascal,
Provinciales, IV ds
Œuvres complètes, éd. L. Lafuma, 1963, p.384b);
4. 1665 «genre littéraire mineur» (
La Rochefoucauld,
Réflexions ou sentences et maximes morales [titre]);
5. 1873 «(dans la philosophie de Kant) règle de conduite considérée par celui qui l'adopte comme valable pour sa volonté propre, sans référence à celle d'autrui» (
Lar. 19e). 1 empr. au lat. médiév.
maxima (sententia) signifiant littéralement «(sentence) la plus grande», v.
Nov. Gloss. s.v. magnus, col.50. Pour 4, v.
M. Kruse,
Die Maxime in der fr. Lit., Hamburg, 1960, notamment pp.24-27.