MATURITÉ, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1477-1507 bot. (
Jean Molinet,
Chroniques, chap.45, éd. G. Doutrepont et O. Jodogne, t.1, p.220); 1488 (
Mer des Histoires, I, 158d, éd. 1491 ds
Rom. Forsch. t.32, p.103);
b) 1751 méd. (
Encyclop. t.1, p.15b,
s.v. abcès);
c) 1867 «état du bois bon à couper» (
Clavé,
R. des Deux-Mondes, 15 avril, p.862 ds
Littré);
d) 1893 biol. (
L. Roule,
loc. cit.);
2. a) 1546 fig. «état de ce qui a atteint son plein développement» (
Rabelais,
Tiers livre, chap.40, éd. M. A. Screech, p.278);
b) 1548 spéc. «l'âge mûr» (
Th. Sébillet,
Art poét. fr., l.I, chap.3, éd. F. Gaiffe, p.120);
c) 1549 «sagesse, expérience» (
J.Lemaire de Belges,
Couronne margaritique, éd. J. Stecher, t.4, p.118). Empr. au lat.
maturitas «maturité (moissons, fruits); fig., plein développement, perfection (âge, talent)», dér. de
maturus (
mûr*).
Maturité a éliminé l'a. et m. fr.
meürté.
Fréq. abs. littér.: 539.