MATURATION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. xives. méd. «évolution d'un abcès vers la maturité» (
Frag. d'un l. de méd., ms. Berne, A 95, f
o21 v
ods
Gdf.);
2. [1611 bot.? (
Cotgr.) sens incertain] 1756 bot.
maturation des fruits (
Encyclop. t.6, p.517b);
3. a) 1762 «opération par laquelle un métal acquiert une plus grande perfection» (
Ac.);
b) 1874 «action de maturer le tabac» (ds
Littré Suppl. 1877);
c) 1895
maturation des fromages (
Pouriau,
Laiterie, p.591);
d) 1963 métall. (
Lar. encyclop.);
4. 1839-42 fig. (
Comte,
Philos. posit., t.4, p.509: toute convenable
maturation de nos projets quelconques);
5. 1893 biol. (
L. Roule,
L'embryol. gén., Paris, p.75 ds
Quem. DDL t.22: la
maturation de l'ovule). Empr. au lat.
maturatio, d'abord att. au sens «célérité, hâte» en lat. class., et qui a dû développer en b. lat. ou lat. médiév. le sens «action de mûrir» d'apr.
maturus (
mûr*). V.
FEW t.6, 1, pp.530-531.