MATRICULE, subst.
Étymol. et Hist. 1. 1460 subst. fém. «registre sur lequel sont inscrits les membres d'une société, d'un corps» (
Robert Blondel,
Des droiz de la couronne de France, éd. A. Héron, p.380); d'où 1690 «extrait de ce registre» (
Fur.);
2. spéc. 1825 «registre sur lequel sont inscrits les soldats, au fur et à mesure de leur inscription dans un corps de troupes» (
Le Couturier,
Dict. portatif et raisonné des connaissances militaires d'apr.
FEW t.6, p.496a);
3. 1868 p. appos.
le numéro matricule (
Verne,
Enf. cap. Grant, t.3, p.12); d'où 1888 p. ell. subst. masc.
le matricule (
Courteline,
loc. cit.); pop. 1917
ça va barder pour ton matricule (Phrase usuelle d'apr.
Esnault,
Notes compl. Poilu, 1956). Empr. au b. lat.
matricula «rôle, registre», dimin. de matrix, matricia «registre».