MÂTIN2, -INE, subst. et interj.
Étymol. et Hist. 1. 1119 «gros chien qu'on emploie à la garde des maisons» ici terme de mépris utilisé envers un homme (
Philippe de Thaon,
Comput, 2731 ds T.-L.); 1155 sens propre (
Wace,
Roman de Brut, éd. I. Arnold, 6138);
2. xves. [ms.] «homme grossier, qui, comme un mâtin, tourmente et maltraite celui qui se présente à lui» (
Au Roy de la pye ds
Le Parnase satyrique, pièce 87, éd. M. Schwob, p.170); 1573 fém. (
Larivey,
Facecieuses nuictz de Straparole, III, 3 ds
Gdf. Compl.); spéc. 1640 «garce» (
Oudin Curiositez);
3. 1847 «luron» (
Balzac,
Cous. Pons, p.183); 1874 subst. fém. (
Lar. 19e). Du lat. pop. *
ma(n)suetinus «apprivoisé», dér. du lat. class.
mansuetus «
id.».