MASTOC, adj. inv. et subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1835
mastok subst. (
Balzac,
Le Père Goriot ds
La Comédie humaine, éd. P.-G. Castex, t. 3, 1976, p.67, 1236: un grippe-sou, une bête, un sot, un
mastok; le mot a été supprimé dans l'éd. Furne de 1843);
2. 1844 «homme trapu, épais» (
Id.,
Modeste Mignon, p.42);
3. 1850
mastoc adj. «épais, grossier, lourd» (
Flaub.,
Corresp., p.187);
4. 1852 «(chose) massive et sans grâce» (
Id.,
ibid., p.306). Orig. incertaine. D'apr.
Littré,
DG et
FEW t. 16, p.541, serait empr. à l'all.
Mastochse «boeuf engraissé»; il est plus prob. issu de
massif1* par substitution de suff. (
G. Esnault ds
Fr. mod. t. 19, 1951, pp.304-305).