MARRUBE, subst. masc.
Étymol. et Hist. [Fin
xies.
mar[
r]
ubie (
Raschi, Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 1, n
o687)];
ca 1200
marubïon (
G. de Douai, Jérusalem, 6406 ds T.-L.;
ca 1300
marrouble blanc (
La chirurgie de l'abbé Poutrel ds
Mél. Lecoy (F.) 1973, p.545); 1387-89
marrubre blanc (
Gaston Phébus, Livre de chasse, éd. G. Tilander, 16, 121);
xves. [date du ms.]
marube (
Médicinaire namurois, éd. J. Haust, 337). Empr. du lat.
marrubium, de même sens. L'a. fr. a la forme
marroge/
marruge (
xiies. ds
Gdf. et T.-L.), aboutissement phonétique normal du lat.
marrubium, qui a été rapprochée, p. étymol. pop., des mots de la famille de
rouge*, d'où l'a. fr.
maroil/
maruil (mil.
xiiies. ds T.-L.,
s.v. marroge), par croisement avec *
robicŭlu (
rouille*).