MARCHEUR, -EUSE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. A. Subst.
1. a) 1500 «personne qui bat le pavé» (
J. Molinet, Le Roman de la rose moralisé, ch. 104
ap. N. Dupire, Jean Molinet, p.210);
b) 1771 «ouvrier qui foule la terre avec les pieds» (
Trév.);
2. av. 1655 «personne qui marche, qui peut marcher longtemps, sans fatigue» (
Cyrano de Bergerac, Lettres diverses, 8 ds
IGLF);
3. 1776
marcheuse «femme qui appelle les passants pour les faire entrer chez les prostituées» (
Restif de La Bret., Le Paysan perverti, t.3, p.42);
4. 1838 «figurante qui ne danse pas ou ne chante pas» (
Esn.);
5. 1895 «vieillard qui courtise les femmes» (
Lavedan, Vx marcheur [titre]).
B. Adj.
1. 1773
(bateau bon, mauvais) marcheur (
Bourdé de Villehuet, Manuel des marins d'apr.
FEW t.16, p.531
b);
2. 1791 zool. (
Valmont t.12, p.275 d'apr.
FEW, loc. cit.). Dér. de
marcher1*; suff.
-eur2*
.