MARBRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1050 «pierre calcaire dure» (
Alexis, éd. Chr. Storey, 583);
2. ca 1179
un maubre «morceau de marbre taillé et poli, ici dalle funéraire» (
Renart, éd. M. Roques, I, 440); 1831 «plaque de marbre qui recouvre certains meubles, cheminées» (
Balzac, Peau chagr., p. 271);
3. av. 1615
table de marbre «ensemble de différentes juridictions» (
Pasquier, Les Recherches de la France, p. 466);
4. 1771
être de marbre (
Dorat, Les Sacrifices de l'Amour, IV, 114 ds
Fr. mod. t. 37, p. 120); av. 1799
visage de marbre (
Marmontel, Mém., VI ds
Littré).
B. 1. a) 1522 impr. «partie de la presse sur laquelle on place la forme» (
P. Pansier, Histoire du livre et de l'imprimerie à Avignon, 3, 116 ds L.
Wolf Buchdruck 1979);
b) 1863
sur le marbre «en parlant d'articles en attente d'impression dans un journal, une revue» (M
meV. Hugo, Hugo, p. 184);
2. 1694
marbre artificiel «stuc de couleurs mélangées imitant le marbre»
et marbre feint «peinture imitant le marbre» (
Corneille). Du lat.
marmor «marbre».