MAQUEREAU2, -ELLE, subst.
Étymol. et Hist. 1269-78
makerele «tenancière de maison close» (
Jean de Meun, Rose, éd. F. Lecoy, 10066); 1269-78
maquereaus «homme qui vit de la prostitution des femmes» (
Id., ibid., 11706). Empr. au m. néerl.
makelare «intermédiaire, courtier» (également att. en Flandre et en pic. dans des textes fr.: fin du
xiiies.
ap. G. Espinas, H. Pirenne,
Recueil de doc. relatifs à l'hist. de l'industr. drapière en Flandre, t. 3, p. 234; fin du
xiiies.
ap. A. Giry, Hist. de la ville de Saint-Omer, p. 503, 526); le m. néerl.
makelare est dér. de
makeln «trafiquer», lui-même dér. de
maken «faire».