MANTELÉ, -ÉE, subst. masc. et adj.
Étymol. et Hist. 1. a) xiiies.
manteler «abriter» (
Isopet de Lyon, 572 ds T.-L.);
b) 1611 «revêtir d'un manteau» (
Cotgr.);
2. blas.
ca 1506
mantelé «qui est ouvert en pointe par deux diagonales qui, partant des angles de la pointe se réunissent à une petite distance du chef» (
Lemaire de Belges, Pompe funeralle de Phelipes de Castille ds
Œuvres, éd. J. Stecher, t. 4, p. 252); 1690
lion mantelé (
Fur.);
3. 1655 «se dit d'un animal dont la région dorsale est d'une couleur différente de celle du reste du corps» (
Salnove, La Vén. royale, p. 27). Dér. de
mantel (
manteau*); dés.
-er puis suff.
-é*.