MANTELET, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1140 «espèce de petit manteau» (
G. Gaimar, Hist. des Anglais, éd. A. Bell, 3883);
b) 1679 «petit manteau violet que les évêques portent par-dessus leur rochet dans les cérémonies» (
Rich.);
c) 1743 «ajustement de satin, de taffetas ou d'autre étoffe que les femmes portent sur leurs épaules» (
Trév.);
2. a) 1553 «abri fait de madriers que les assaillants d'une place poussent devant eux pour avancer à couvert» (
Bertr. de Fénelon, Mém. in Petitot, Coll. mén. hist. Fr., t. 32, 1
resérie, p. 267);
b) 1
remoitié
xviies. «grande pièce de cuir qui se rabat sur le devant et les côtés d'une calèche, d'un carrosse» (
Roy, La Vie, la mode et le costume au XVIIes., 438); 1834 «partie du harnachement d'un cheval de carrosse, placée sur le dos à la place de la sellette pour y suspendre les traits» (
Land.);
c) 1702 «volet qui sert à fermer l'ouverture d'un sabord de navire ou d'une embrasure faite pour laisser passer la volée d'un canon» (
Aubin, Dict. de mar.). Dimin. de
mantel (
manteau*);
cf. au sens 2 b l'a. langued.
mantelet att. dès le
xives. (
FEW t. 6, 2, p. 275a).