MANNEQUIN1, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1450 «figurine» (Archives du Nord, B 3501, n
o123745, f
o18 ds
IGLF);
2. 1671 «statue articulée, à laquelle on peut donner diverses attitudes» (
Pomey);
3. 1797 «homme sans caractère que l'on mène comme on veut» (
Chateaubr., Essai Révol., t. 2, p. 38);
4. 1806 «moulage, armature servant de modèle pour la confection de vêtements» (
Delille, Imag., t. 1, p. 157);
5. a) 1814 «présentateur de mode masculine» (E. F.
Bazot, Nouv. parisiennes, I, 215 [Déterville] ds
Quem. DDL t. 20);
b) 1865 «jeune femme employée par un couturier pour la présentation des modèles de confection» (
Goncourt, Journal, p. 207);
6. 1832 «figure imitant grossièrement un être humain» (
Hugo, N.-D. Paris, p. 107). Empr. au m. néerl.
mannekijn «petit homme» (le fr. l'a également empr. dans ce sens: 3
equart du
xves.,
Jean Molinet, Le Naufrage de la pucelle, 2
epartie ds
N. Dupire, Jean Molinet, p. 252), également «petite poupée».