MANDORE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1576 (
F. Bretin, Louang. de soy mesme ds
Gdf.). Issu, de même que l'ital.
mandola (v.
mandoline) et le dér. a. prov.
mandurar «jouer de la mandore» (
xiiies.), du lat.
pandura «luth à trois cordes» (gr. π
α
ν
δ
ο
υ
́
ρ
α ), avec altération mal expliquée:
FEW t. 7, p. 541a, pense qu'elle est peut-être due à un intermédiaire ar.; d'orig. orientale l'instrument est vraisemblablement venu en pays d'oïl à partir du Midi. La forme a. pic.
mandoire (
ca 1280,
Adenet Le Roi, Cléomades, éd. A. Henry, 17290) est prob. issue de la var. lat. tardive
pandurium, -orium (v.
Gaff.) empr. du gr. π
α
ν
δ
ο
υ
́
ρ
ι
ο
ν,
cf. aussi l'a. fr.
bandoire (1258,
cf. Romania t. 44, p. 329).