MAMELOUK, MAMELUK, subst. masc. et adj.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1195
mamelon « cavalier d'une milice égyptienne » (
Ambroise,
Guerre sainte, éd. G. Paris, 11303); début
xiiies.
memeloc (
Estoire d'Eracle ds
Recueil des historiens des Croisades, Hist. occ., t. 2, p. 195); 1432
mamelu (
Amb. envoyée à Ibrahim-Bey par le roi de Chypre, ap. Mas-Latrie,
Hist. de Chypre, III, 4 ds
Gdf. Compl.); 1441
mameluchs (
Traité d'E. Piloti ds
Chevalier au Cygne, éd. F. de Reiffenberg, t. I, p. 331); 1732
mameluc (
Voltaire,
Zaïre, III, 1, p. 89); 1823
mamelouk (
Las Cases,
loc. cit.);
2. [1802 « soldat d'un escadron de la garde impériale » (1802 est la date de création de ce corps de cavalerie,
cf. Brunot t. 9, p. 969)] 1840
mameluk (
Ac. Compl. 1842);
3. 1831 p. ext. « partisan dévoué jusqu'au fanatisme » (
L'Héritier,
Suppl. Mém. Vidocq, I, LIX). Empr. à l'ar. d'Égypte
mamlūk « esclave blanc, mamelouk » (proprement « celui qui est possédé »,
mamlūk est le part. passif de
malaka « posséder »).