MALPROPRE, adj.
Étymol. et Hist. 1. Av. 1475 « qui n'est pas propre à, qui n'a pas les qualités nécessaires pour »
mal propre a doctrine (
G. Chastellain,
Les douze dames de rhétorique, VIII ds
Œuvres, éd. Kervyn de Lettenhove, VII, 160);
2. a) 1572 « sans grâce, peu soigné dans sa mise » (
R. Belleau,
La Bergerie, 1rejournée ds
Œuvres, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 1, p. 226);
b) 1651 « qui manque de propreté, de soin » (
Scarron,
Rom. comique, I, XIX ds
Rob.); 1680
viande malpropre (
Rich.);
c) 1835 « qui manque de délicatesse, grossier » (
Sand,
Corresp., t. 1, p. 327 : les interprétations
malpropres du chaste critique);
d) 1873 « qui manque d'honnêteté, immoral » (
Lar. 19e). Comp. de
mal2* et de
propre*.