MALINGRE, adj.
Étymol. et Hist. [1249, août nom propre
Robers Malingres (
Charte du Vermandois ds
Bibl. des ch. 1874, t. XXXV, p. 466)];
1. 1598 « mauvais, en mauvais état » (
Bouchet,
Serees, II, XV, éd. C. E. Roybet, t. 3, p. 130 : les courbes
malingres sont de meschantes jambes);
2. 1677, 4 sept. « qui a peine à retrouver ses forces après une maladie » (M
mede Sévigné,
Lettres, éd. M. Monmerqué, V, 310);
3. 1690 « qui est de constitution faible et d'apparence débile » (
Fur.). Orig. incertaine; peut-être issu du croisement de
mal1* et de l'a. fr.
heingre, haingre « chétif, maigre »
ca 1100 (
Roland, éd. J. Bédier, 3820), lui-même d'orig. obscure.