MALHONNÊTETÉ, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1676 [éd.] « défaut de probité » (
Bouhours,
Hist. de P. d'Aubusson, VI, p. 322 : le Grand-Maistre sentit plus le contretemps de l'entreprise que la
mal-honnesteté de Ravestein); en partic. 1883
la pire des malhonnêtetés intellectuelles (
Renan,
Souv. enf., p. 300);
b) 1864 « acte contraire à la probité » (
Goncourt,
R. Mauperin, p. 203 : il y a des déloyautés, des
malhonnêtetés ... ça me rend indulgente pour les scélérats);
2. 1676 « défaut de politesse » (
Bouhours ds
FEW t. 4, p. 461 b);
cf. av. 1704 (
Bossuet ds
Guérin 1892);
3. 1902 « indécence »
la malhonnêteté d'une chanson (
Nouv. Lar. ill.). Dér. de
malhonnête* d'apr.
honnêteté*.