MALANDRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1393 art vétér. «crevasse au pli du genou des chevaux» (
Ménagier, II, 74 ds T.-L.:
malandre est dans le jarret derriere);
2. 1690 charpent. (
Fur.). Empr. au lat. d'époque impériale
malandria «espèce de lèpre qui se traduit par des pustules au cou des chevaux»;
malandre est usité dans l'Ouest et en Normandie où il désigne différents maux, particulièrement des pustules (
cf. FEW t. 6, p. 81); une forme plus anc.
malan(t), 1
remoitié
xiies. (
Lapidaires anglo-norm., éd. P. Studer et J. Evans, I, 650, p. 54) désignant toute sorte d'ulcères, de plaies, de croûtes, également des pustules, en particulier situées à la gorge des chevaux,
ca 1393 (
Ménagier, II, 73 ds T.-L.,
s.v. malan), occupe une aire plus étendue (
FEW, t. 6, p. 80).